Πέμπτη 3 Ιανουαρίου 2013

Colloque international du 18 au 20 janvier 2013 (Université Paris 8 et ENS Paris)


Le symptôma grec  
18-19-20 janvier 2013

Depuis quelques années, la Grèce est devenue un laboratoire. L’injonction thérapeutique prévoit le démantèlement du droit de travail, des services publics, et de toute cette série de compromis du XXe siècle entre le Capital et les luttes populaires. Loin d’un colonialisme d’État, dans cette nouvelle séquence il s’agit plutôt de fabriquer des « zones » d’exploitation sauvage encadrées par des instances supra-étatiques. Devant cette attaque en règle, il ne s’agit pas de défendre et conserver ce qui peut l’être mais de construire la contre-attaque. Ce qui compte ne sont pas les particularités, réelles ou imaginaires, mais les communs.

Face à cette série de « plans de sauvetage » et à la gestion managériale de la présente crise par des techniciens experts qui ôtent toute souveraineté aux peuples, il est urgent non seulement de dénoncer la « thérapie » mais aussi de riposter à son « idée de santé ».

En grec ancien, « symptôma » désigne ce qui arrive-avec, une (mauvaise) coïncidence ou conjonction, c’est-à-dire une distorsion contingente. 

Lacan n’a cessé d’insister que ce n’est pas Freud mais Marx qui invente le « symptôme », au sens d’une distorsion nécessaire structurellement. Si on s’éloigne de la perspective que « la Grèce est malade » et de la nécessité de cette fameuse thérapie-choc d’inspiration néolibérale, si au contraire on considère que c’est la thérapie elle-même qui pose problème, nous pouvons commencer à nous interroger : Qu’est-ce que le symptôma grec ? Pourquoi, comment, dans quelle mesure, ce qui se passe en Grèce actuellement peut être considéré comme une torsion symptômale ?

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