Σάββατο 26 Νοεμβρίου 2011

Le minoen qui est sorti de terre.

Il y a 3.600 années, un grand séisme a dévasté l'île. Les résultats des fouilles à Anogia (Crète centrale) ont ouvert de nouvelles pistes pour les chercheurs de la civilisation minoenne.

Le tremblement de terre fut d'une grande amplitude et le bâtiment de Zominthos a fortement bougé de part et d'autre.

Tandis que les secousses continuaient, les murs ont commencé à reculer, les poutres en bois qui soutenaient le rompit ont été cassées et tout a fini par s'effondrer.

Quand les étages sont tombés, les sols des ces derniers ont éliminé les espaces intermédiaires et un grand nombre d’objets fut pris au piège entre.

Fin juillet dernier, un après midi où l’archéologue Efi Sapouna-Sakellaraki guidait les habitants du village d’Anogia dans le site archéologique, un beau Minoen en bronze a émergé de terre.

L’homme porte une longue robe avec ceinture à sa taille. Sa main droite est posée sur son front et sa main gauche touche sa cuisse gauche. Il a une chevelure élaborée avec un chignon à l'arrière de sa tête, d'où émergent des boucles.

Sur les fouilles de cette année, l'idole constitue une découverte surprenante mais pas l’unique de Zominthos. En effet, des sceaux illustrant une scène avec un lion, des oiseaux aquatiques et des perles d'agate et de sarde (d'un collier qui a été brisé au moment du séisme) ont aussi été retrouvés.

Une corne en céramique, faisant partie d'un rhyton de grande taille (vase rituel) en forme de taureau, donne une nouvelle image du bâtiment de Zominthos.

Ce lieu est situé à 1.200 mètres d’altitude, en pleine montagne et se trouve sur la route entre Cnossos et la grotte d’Ideon. On peut y contempler un immense bâtiment aux murs de pierre, couvrant une superficie de 1600 du début du 17e siècle avant J-C, qui fait reconsidérer les données actuelles sur les palais.

Les Minoens qui vivaient ici n'étaient pas composés que de bergers ou s'ils l'étaient, ils ne vivaient pas seulement d'élevage, de ce que laissent supposer les articles de luxe retrouvés en altitude, signes de richesse.

Réthymnon, le 26 Nov.2011

Yiannis Kotzianoglou

Σάββατο 19 Νοεμβρίου 2011

Ancient Egyptians ‘styled their hair with fat-based gel’

Ancient Egyptians styled their hair with a fat-based “gel” to make sure that they look good both in life and death, a new study has found.

Natalie McCreesh of the University of Manchester, UK and her colleagues examined hair samples from 15 mummies from the Kellis 1 cemetery in Dakhla oasis, Egypt, and a further three samples from mummies housed in museum collections in the US, the UK and Ireland.

The mummies were of both sexes, between 4 and 58 years old when they died, and dated from 3500 years to 2300 years ago.

When examined with light and electron microscopes, it became clear that the hairs of most mummies were coated with a fatty substance.

“Once we started looking [for these], we found interesting hairstyles. The hair was styled and perfectly curled,” New Scientist quoted McCreesh as saying.

McCreesh thinks that the fatty coating is a styling product that was used to set hair in place. It was found on both natural and artificial mummies, so she believes that it was also a key part of the mummification process.

“People presume the ancient Egyptians shaved their heads. The priests and priestesses did, but not everyone. They did take pride in their appearance,” says McCreesh.

“The whole point of mummification was to preserve the body as in life. I guess they wanted to look their best. You’d be dressed in your fancy party outfit. You’d want to look beautiful in preparation for the next life,” she added.

The research has now been published in the Journal of Archaeological Science.

Rethymnon, 19 Nov.2011

Yiannis Kotzianoglou

Τετάρτη 16 Νοεμβρίου 2011

Aspects du commerce grec ancien réévalués par la preuve d'ADN du contenu des amphores

Les traces d’ADN piégé dans des matrices de jarres de transport en terre cuite retrouvées dans des épaves méditerranéennes, peuvent révéler quelles étaient les marchandises échangées lors des premiers marchés de la Grèce antique.

Les chercheurs supposent que les cargaisons d'amphores du Ve siècle av.J.C des épaves grecques contenaient aussi bien du vin que de l’huile d'olive (mais en moindre mesure). Les restes d'ADN à l'intérieur des amphores vides nous permettent d’envisager cette hypothèse.

Les preuves viennent de 100 nucléotides de l'ancien ADN relevés à l'intérieur des bocaux vides, qui peuvent être isolés et analysés par de petites quantités prélevées avec des tampons de grattage physique du matériel.

Les échantillons d'ADN recueillis, révèlent diverses combinaisons d'huile d'olive, de raisin, d’herbes, de lamiacées (menthe, romarin, thym, origan, sauge), de genévrier et de térébinthe / mastic (Pistacia genre). Les analyses d'ADN ont également révélé la présence de pins (Pinus), de Fabacées (famille des légumineuses), de Zingibéracée (famille du gingembre) et Juglandacées (famille Noyer). Les résultats démontrent que ces amphores étaient beaucoup plus nombreuses que celles contenant du vin.

L’ADN retrouvé montre aussi que ces pots de transport contenaient un large éventail de biens, et ceci vient remettre en cause les hypothèses émises depuis longtemps jusqu’alors sur l'utilisation des amphores dans la Grèce antique. Ces enquêtes sur l’ADN ouvrent de nouvelles voies de recherches et permettront la reconstitution précise de l'alimentation antique, des composés médicinaux, des produits à valeur ajoutée, des produits vendus et échangés lors des marchés, et les méthodes de conservation des aliments.

Yiannis Kotzianoglou

Τετάρτη 9 Νοεμβρίου 2011

L'holocauste d'Arkadi

Le Monastère d'Arkadi est l'un des symboles de la liberté de la Crète qui est le plus honoré. La défense de ce monastère-forteresse lors du soulèvement crétois de 1866 contre les Turcs est légendaire ; il reste encore dans les mémoires et constitue une source d'inspiration.

Vers la moitié du XIXème siècle, cela fait depuis plus de deux siècles que la Crête est sous la domination Ottomane car les Turcs occupent la Crête depuis le XVIIème siècle, en dépit de fréquents soulèvements sanglants menés par les rebelles crétois déterminés à gagner l'indépendance et l'union avec la Grèce. La révolution de 1866 arrive, à l'instigation d'un comité de 16 membres révolutionnaires. Le monastère d'Arkadi est devenu le siège des rebelles, en raison de sa position centrale sur l'île et de son emplacement stratégique au sommet d'une gorge rocheuse, à l’intérieur des terres.

Lorsque le Pacha turc de Réthymnon a appris que des rebelles crétois opéraient à partir du monastère, il envoya un ultimatum à l'Abbé Gabriel Marinakis: soit le comité révolutionnaire était explusé ou alors le monastère serait détruit.

Mais l'abbé Gabriel était lui-même acteur de la rebellion en tant que président du comité. Il a donc refusé la demande du pacha. Les rebelles ont commencé à aménager le monastère pour l'attaque prévue contre les turcs. A l'aube du 8 Novembre 1866, les défenseurs d’Arkadi se réveillent pour trouver le monastère entouré par 15 000 soldats turcs, armés de 30 canons. Les murs du monastère ont été défendus par seulement 259 hommes armés, dont 45 moines et 12 des 16 membres du comité révolutionnaire. Il y avait aussi près de 700 femmes et les enfants de villages voisins, cherchant refuge contre l'oppression Turque.

Les troupes turques ont pris d'assaut le monastère par vagues et nombre d'entre eux ont été fauchés par le feu nourri des défenseurs et de 7 maquisards qui s'étaient barricadés dans le moulin à vent, en dehors des murs. A la nuit tombée, lors du deuxième jour de la bataille, les cadavres turcs s'entassaient dans les champs autour du monastère. Les tireurs d'élite crétois étaient morts un par un. Mais l’entrée principale et les murs du lieu résistaient encore aux coups.

Dans l'obscurité de la première nuit, deux rebelles crétois ont été descendus avec une corde d'une fenêtre, habillés comme des Turcs, et ont glissé à travers les lignes des ennemis et ont été chercher des renforts dans les villages voisins.

Le deuxième jour de la bataille a débuté par un grand éclat, car les Turcs ont ouvert le feu avec leurs deux grands canons, qu’ils avaient amenés de Réthymnon pendant la nuit. L'abbé Gabriel a décidé de réunir les défenseurs dans la chapelle d'Arkadi pour recevoir les derniers sacrements. Il les a exhortés à mourir courageusement et défendre leur cause et ensuite monta sur les murs pour en faire de même.

A la fin de l’après-midi du deuxième jour, l'artillerie turque avait déjà pulvérisé les murs extérieurs. Les maquisards ont tué des centaines d’envahisseurs, mais la fin était clairement prévisible. Les munitions s'épuisaient et l’entrée principale était presque brisée. Comme l'obscurité tombait, les Turcs lancèrent un dernier assaut massif, en passant à travers la porte dans la cour intérieure, où les rebelles se sont battus contre eux, main à main.

En attendant, Giaboudakis s'apprêtait à réaliser son plan. Il a mené les femmes et les enfants dans la poudrière, où ils ont dit leurs prières. Comme la porte de la poudrière éclatait, Giaboudakis a mis le feu aux barils de poudre.

Une gigantesque explosion a tué tous les réfugiés et de nombreux soldats turcs. Lorsque la fumée s'est dissipée, 864 hommes, femmes et enfants crétois étaient morts ensemble avec un grand nombre de Turcs. Les soldats Turcs ont pris 114 prisonniers qu' ils ont immédiatement mis à mort. De tous les rebelles, 3 seulement ont réussi à s'échapper pour décrire plus tard ces événements tragiques.

Les nouvelles du sacrifice du monastère d'Arkadi, avec ses lourdes pertes de maquisards, femmes, enfants et des membres du clergé ont marqué l’opinion publique de l'Europe et ont suscité un vif soutien pour la cause des rebelles crétois. En 1898, après l’intervention des grandes puissances (Angleterre, France, Italie et Russie) pour expulser les forces turques, la Crète a gagné son indépendance et les Turcs se sont retirés de l'île.

En 1913, l'objectif de cette longue lutte a été atteint et la Crète était unie à la Grèce.

Yiannis Kotzianoglou

Δευτέρα 7 Νοεμβρίου 2011

The Antikythera mechanism

More than a hundred years ago an extraordinary mechanism was found by sponge divers at the bottom of the sea near the island of Antikythera। It astonished the whole international community of experts on the ancient world. Was it an astrolabe? Was it an orrery or an astronomical clock? Or something else?

For decades, scientific investigation failed to yield much light and relied more on imagination than the facts। However research over the last half century has begun to reveal its secrets. The machine dates from around the end of the 2nd century B.C. and is the most sophisticated mechanism known from the ancient world. Nothing as complex is known for the next thousand years. The Antikythera Mechanism is now understood to be dedicated to astronomical phenomena and operates as a complex mechanical "computer" which tracks the cycles of the Solar System.


Previous researchers have used the latest technologies available to them -such as x-ray analysis- to try to begin to unravel its complex mysteries. Now a new initiative is building on this previous work, using the very latest techniques available today. The Antikythera Mechanism Research Project is an international collaboration of academic researchers, supported by some of the world's best high-technology companies, which aims to completely reassess the function and significance of the Antikythera Mechanism.

The project is under the aegis of the Hellenic Ministry of Culture and was initially supported by a grant from the Leverhulme Trust, UK. The project has received strong backing from the National Archaeological Museum in Athens, which is custodian of this unique artefact. Two of the Museum's senior staff, Head of Chemistry, Magou Eleni, and Archaeologist-museologist, Zafeiropoulou Mary, have co-ordinated the Museum's side of the project and are actively involved with the research.

One UK and two Greek universities are the core of the academic research group -the astronomer Mike Edmunds and the mathematician and filmmaker Tony Freeth (University of Cardiff), the astronomer John Seiradakis (University of Thessalonica), the astronomer Xenophon Moussas and the physicist and historian of science Bitsakis Yiannis (University of Athens). And last, but not least, the philologist and palaeographer Agamemnon Tselikas (NBG Cultural Foundation).

During the first data-gathering phase in the autumn of 2005, the most innovative technologies were used to reveal unknown elements of the mechanism. This research was carried out by two world-class high technology companies, Hewlett Packard (US) and X-Tek Systems (UK). X-Tek's superb three-dimensional x-rays were imaged using software from the leading German company, Volume Graphics. Technical support was also provided by the University of Keele (UK). The whole process was filmed by Tony Freeth's Film and Television production company, Images First, for a forthcoming TV documentary.

During September 2005, three specialized scientists from Hewlett-Packard's Mobile and Media Systems Laboratory came to Athens with their innovative digital imaging system to examine the surface inscriptions and other features on the Antikythera Mechanism. The HP team, Tom Malzbender, Dan Gelb and Bill Ambrisco-brought with them a remarkable piece of specialist equipment: a Dome that surrounds the sample under examination and takes a series of still photos to analyze the three-dimensional structure of the surface. This enables astonishingly detailed examination of fine details such as faded and worn inscriptions. It has been a revelation for the research team.

During October 2005, another team of specialists from the cutting-edge company, X-Tek Systems, came to Athens. Led by the company's pioneering proprietor, Roger Hadland, the group of experts consisted of David Bate, Andrew Ramsey, Martin Allen, Alan Crawley and Peter Hockley. Their aim was to use the very latest x-ray technology to look at the internal structure of the mechanism with its complex and confusing gear trains. With them they brought the prototype of a very powerful new x-ray machine, the eight-tonne "Bladerunner". Originally designed to search for minute cracks in turbine blades, this machine gives astonishingly detailed three-dimensional x-rays, using the latest "microfocus" x-ray techniques. It has opened a remarkable window on microscopic internal details of inscriptions and gearing at a resolution better than a tenth of a millimeter. Inscriptions can now be read that have not been seen for more than two thousand years and this is helping to build a comprehensive picture of the functions of the Antikythera Mechanism.

This is work-in-progress and results are emerging on a stable basis as the data is analyzed:

- At the autumn of 2006, the Antikythera Mechanism Research Project has organized a major conference in Athens to present their research findings. These results opened a new chapter in the understanding of this extraordinary mechanism. The conference coincided with the publication of the first results at the journal "Nature".

- In July 2008, new results were published in Nature. These were focused on the functions of Back Dials of the Mechanism.

- In July-August 2009, a major symposium was organized within the scope of the 23rd International Congress of History of Science and Technology. Members and collaborators of the research project and leading historians of science and technology discussed the position of the Antikythera Mechanism within the history of science, technology and ideas.

- A workshop took place in Athens (July 2011), in order to discuss new data about the front plate inscriptions and planetary data. Results should be processed and made public during 2012.

Yiannis Kotzianoglou

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