Τετάρτη 16 Νοεμβρίου 2011

Aspects du commerce grec ancien réévalués par la preuve d'ADN du contenu des amphores

Les traces d’ADN piégé dans des matrices de jarres de transport en terre cuite retrouvées dans des épaves méditerranéennes, peuvent révéler quelles étaient les marchandises échangées lors des premiers marchés de la Grèce antique.

Les chercheurs supposent que les cargaisons d'amphores du Ve siècle av.J.C des épaves grecques contenaient aussi bien du vin que de l’huile d'olive (mais en moindre mesure). Les restes d'ADN à l'intérieur des amphores vides nous permettent d’envisager cette hypothèse.

Les preuves viennent de 100 nucléotides de l'ancien ADN relevés à l'intérieur des bocaux vides, qui peuvent être isolés et analysés par de petites quantités prélevées avec des tampons de grattage physique du matériel.

Les échantillons d'ADN recueillis, révèlent diverses combinaisons d'huile d'olive, de raisin, d’herbes, de lamiacées (menthe, romarin, thym, origan, sauge), de genévrier et de térébinthe / mastic (Pistacia genre). Les analyses d'ADN ont également révélé la présence de pins (Pinus), de Fabacées (famille des légumineuses), de Zingibéracée (famille du gingembre) et Juglandacées (famille Noyer). Les résultats démontrent que ces amphores étaient beaucoup plus nombreuses que celles contenant du vin.

L’ADN retrouvé montre aussi que ces pots de transport contenaient un large éventail de biens, et ceci vient remettre en cause les hypothèses émises depuis longtemps jusqu’alors sur l'utilisation des amphores dans la Grèce antique. Ces enquêtes sur l’ADN ouvrent de nouvelles voies de recherches et permettront la reconstitution précise de l'alimentation antique, des composés médicinaux, des produits à valeur ajoutée, des produits vendus et échangés lors des marchés, et les méthodes de conservation des aliments.

Yiannis Kotzianoglou

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