Κυριακή 3 Ιουνίου 2012

La SYRIZA annulera le Mémorandum


Alexis Tsipras, a présenté son programme de gouvernement lors d'une manifestation spéciale vendredi à Athènes, en soulignant que ce plan est soumis au jugement du peuple grec et non de la Troïka. Le président de la SYRIZA, pose comme premier objectif national, le rétablissement de la justice et de la dignité du peuple grec.
Il a annoncé, que le premier acte du nouveau gouvernement sera l'annulation du Mémorandum et des lois exécutives, et son remplacement par un plan national de redressement du pays.
Le Mémorandum, soit on l'applique soit on l'abroge, a tranché M. Tsipras, qui a demandé le vote du peuple grec tout justement pour annuler le Mémorandum.
Le président de la SYRIZA M. Tsipras a affirmé que le programme de gouvernement  est un plan politique moderne, qui démolit dans les actes le modèle néolibéral du Mémorandum et qui constitue une feuille de route pour une nouvelle Grèce. 
Le 17 juin, a-t-il ajouté, le peuple grec a un choix: soit il aura un gouvernement de mise en application du Mémorandum avec la ND, soit un gouvernement anti-Mémorandum avec comme noyau la SYRIZA. M. Tsipras a rejeté à la fois la solution de la prorogation de la mise en application du Mémorandum et la proposition de la Gauche démocratique (DHMAR) d'un désengagement progressif, en faisant valoir qu'en changeant la dose d'un médicament inapproprié, cela n'évite pas la mort du patient. 
M. Tsipras s'est engagé à mettre sur pied une équipe gouvernementale flexible et petite, en mettant fin aux armées de conseillers qui se substituent à l'administration publique et fonctionnent comme un Etat dans l'Etat. La SYRIZA, a-t-il dit, fera confiance aux cadres de l'administration publique indépendamment de leur obédience politique.
Aussitôt après l'annulation du Mémorandum, la SYRIZA dénoncera les termes abjects du contrat de prêt et tentera de les renégocier dans le but de rechercher une solution juste et européenne, sans quoi la Grèce, a-t-il averti, ne peut pas réussir son adaptation budgétaire.
M. Tsipras a soutenu de plus qu'il faudra une renégociation de la dette ou la conclusion d'un moratoire avec suspension des paiements des intérêts, afin de pouvoir mettre en place les conditions de redressement de l'économie. Le remboursement de la dette, a-t-il souligné, doit être associé au rythme de croissance.

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