Τρίτη 18 Ιανουαρίου 2011

Vacances gastronomiques


La popularité du tourisme gastronomique n’est plus à prouver ; une véritable pluie de blogues, de promotions et de magazines séduisants, le prouvent. Les voyageurs sont toujours plus conscientisés par l’origine, la qualité, et la préparation des aliments et cherchent des destinations où ils pourront goûter aux saveurs propres à la région ou au pays. Que ce soit pour la pure gastronomie, une expérience spa ou l’agrotourisme, quelques bonnes pratiques équivalent d’être soulignées.
C'est vrai, le tourisme gastronomique est difficile à définir et à analyser. L’interprétation de « l’International Culinary Tourism Association » est très inspirante: «la recherche d’expériences gustatives uniques et mémorables».
Subdivisé en plusieurs niches, le touriste gastronome est tout aussi difficile à cerner et donc à dénombrer. Il peut être celui qui s’évade pour de courts séjours vers des destinations ou villes reconnues pour leur fine cuisine ou l’aventurier qui va à l’autre bout du monde pour expérimenter des cuisines rares et exotiques.
De nos jours dans le monde entier, les producteurs des extases de la table se transforment en attraction touristique de première importance. Ils constituent la quête des touristes fins gourmets, toujours à la recherche de produits nouveaux, frais et authentiques.
Des sociologues spécialistes du tourisme gastronomique affirment que ce phénomène constitue un nouveau paradigme en tourisme. Alors que la nourriture était autrefois considérée comme un complément aux autres intérêts en voyage (culture, monument, histoire), de nos jours, ça se transforme en préoccupation majeure et, pour certains, une priorité.
Selon des chiffres cités par les spécialistes, un 5% des voyageurs font de la gastronomie leur principal intérêt de voyage, mais 20% affichent un intérêt marqué pour la nourriture. Ce n'est pas encore la majorité des voyageurs, mais ce pourcentage est composé des gens les plus aisés de la planète. Des touristes qui valent leur pesant d'or. Ce sont peut être des voyageurs expérimentés à la recherche de nouvelles sensations.
Il y a deux raisons principales qui expliquent ce phénomène mondial. La première c'est l'enthousiasme général pour la cuisine, phénomène marqué par la popularité croissante des émissions culinaires. Les chefs ne sont plus cloîtrer derrière leurs fourneaux en studio. Ils voyagent le monde entier. Pour l’émission télévisée de notre Ilias Mamalakis « bouchée et pardon » on discute autant de voyage que de recettes. A l’étranger, nous avons l’exemple de Jamie Oliver, la star internationale de la cuisine.
L'autre facteur jouant un rôle majeur, c'est que dans la plupart des grandes villes de la planète, on peut désormais goûter à une infinité de plats provenant des quatre coins du monde. À Athènes, on trouve plus que 40 cuisines différentes. Un véritable paradis pour nos papilles gustatives!
Personnellement, comme organisateur de voyage et guide professionel crétois, je constate que les visiteurs me posent énormément de questions sur la cuisine locale. Ils veulent sortir des sentiers battus et manger dans les endroits fréquentés par les locaux.
En Crète, ce phénomène ne doit pas passée inaperçu. A l’arrière pays, des bons restaurants gourmands existent depuis longtemps, pour satisfaire les amateurs de bonne chère et surtout faire découvrir le « régime crétois ».
Pendant les vendanges, les routes de certaines régions françaises, espagnoles, italiennes ou même canadiennes, connaissent des mini-embouteillages! Pourquoi pas en Grèce ou plus spécialement en Crète ? L’initiative prise par l’union de producteurs des vins crétois (surtout de la région d’Héraklion), de crée leur site internet et présenter « les routes des vins » est un bon commencement et peut aboutir a « la route des saveurs crétois ».

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