Le premier satellite
grec a été lancé dimanche
dernier par la NASA aux États Unis et s’envole avec succès vers la Station
spatiale internationale. Le satellite porte du matériel technique et
scientifique afin de contribuer à des expériences relatives aux applications de
la nanotechnologie utiles pour l’électronique et l’informatique.
Le satellite, construit par une équipe de
scientifiques grecs sous le nom Lambda (Λ-sat), aura également la possibilité de surveiller les
navires marchands grecs et leurs équipages en temps réel, visant à améliorer la
sécurité maritime et la lutte contre la piraterie.
En tête de cette équipe de jeunes scientifiques, qui ont travaillé
bénévolement, se trouve Périclès Papadopoulos, Professeur d'ingénierie
aérospatiale à l’université San Jose à Silicon Valley qui, avec la
collaboration de l’université de Columbia à New York et de l’université grecque
de l'Égée, a dirigé ce projet.
Λ-sat, qui a coûté environ 100.000 dollars, met la Grèce sur l’échiquier
mondial grâce à la technologie de pointe qui a été utilisée pour la
construction du satellite et de ses systèmes électroniques en partant de zéro.