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Κυριακή 6 Ιουλίου 2014

Tsikoudia crétoise et Tsipouro ou tout simplement Raki.





Le tsipouro et la tsikoudia crétoise ou raki est un produit authentique grec qui est inextricablement lié au mode de vie, au divertissement et à l'hospitalité des Grecs. Cette boisson dérive de marc du raisin et renvoie aux valeurs intemporelles de la nature grecque. C´est la boisson qu´on va goûter quand on arrive en Crète, la boisson qui nous détend en facilitant la participation à une fête et le partage de moments agréables même si on ne connaît pas nos convives… Il faut juste lever nos mains gardant le petit verre du raki et souhaiter «À votre santé!» (Εις υγείαν). 


La première production de raki est l'œuvre des moines au 14ème siècle. Par la suite l'idée d´utiliser les résidus de la vinification pour produire une boisson alcoolisée, est passée aux vignerons. Ainsi est née la boisson de la vigne qui est l'essence même du marc de raisin et qui a plusieurs appellations selon la région de production: tsipouro et tsikoudia crétoise ou raki. Jusqu’au 1988, la production de tsipouro et de tsikoudia crétoise ou raki était la prérogative des vignerons qui les produisaient pour leur propre usage et pour la commercialisation limitée de la production en vrac.

En 1988, une loi a établi pour la première fois le cadre juridique qui réglait les conditions de production et d'embouteillage de tsipouro et de tsikoudia ou raki. Aujourd'hui, la production et la mise en bouteille de tsipouro et de tsikoudia crétoise ou raki se fait en utilisant une technologie haut de gamme et un savoir-faire établi pour améliorer sa qualité et son image et aborder le marché intérieur et international. En effet, dans la dernière révision de la législation communautaire sur les boissons alcoolisées, ‘Tsipouro’ et ‘Tsikoudia’ sont reconnus comme appellations protégées de boissons produites exclusivement en Grèce et dans les régions suivantes établissant les IG correspondants: Tsipouro de Thessalie, Tsipouro de Macédoine, Tsipouro de Tyrnavos et Tsikoudia de Créte.

Σάββατο 5 Απριλίου 2014

Notre histoire œnologique: les vins de Mont Athos




Que peut-on trouver dans une bouteille de vin de Mont Athos ? L’histoire, la tradition, la religion et les coutumes dans l’ensemble sont bien maintenues

Depuis plus de mille ans, la viticulture a été l'une des principales activités des moines orthodoxes retirés sur les flancs orientaux de cette majestueuse péninsule dominant sur la mer Égée. Deux semaines avant la célébration de Pâques orthodoxe, le vin retrouve sa pleine signification, car avec le pain sont les deux symboles puissants, représentant le corps et le sang du Christ, célébrés lors de la communion de Samedi matin avant la Résurrection.
Certains disent que c’est grâce à ce rite sacré qu’on a pu s’assurer la survie de la viticulture en Occident. C’est sans doute le cas des célèbres vignes de la Montagne Sacrée.

L'histoire nous apprend que le vin a toujours servi non seulement pour la préparation du mystère de la communion, mais aussi pour la consommation. Les vendanges constituaient un rituel discret, sans chant ni danse. Ce fût le commencement d’une tradition de fabrication du vin qui remonte loin dans le temps

Cette tradition fait partie de la renommée production de vins athonites contemporains protégés par une indication géographique qui désigne les vins dont les caractéristiques sont étroitement liées à la zone géographique au nord de la Grèce de 389 kilomètres carrés dans laquelle les vignes se cultivent et où se déroule soit leur production soit leur transformation. La production de vin de Mont Athos a connu un essor considérable après les années 1970. Une invasion de phylloxéra suivi du manque de main d’œuvre nécessaire étaient à l’origine d’un énorme déclin de la production qui va de 1800 jusqu’au début des années 1970.

Τετάρτη 19 Φεβρουαρίου 2014

Rethymno's Carnival 2014




It’s been one century this year, since a group of people from Rethymno – with optimistic mood and open heart to every pleasant challenge – decides to put some colour to the everyday life of the city, during the Carnival season. 

So, in 1914 the first Carnival of Rethymno was organized, bringing the original mark of the intentions of the people of Rethymno. Through the years, these intentions turned into actions that exceeded every time the expectations of their inspirers and finally turned to be an amazing event: the Carnival of Rethymno, a live organism, tending to reverse the natural route of life: the “older” it’s getting the better it is becoming!

This year’s carnival subject is focused on this inversion and invites whoever deeply hopes for better days, whoever sees rainbow colors beyond grey to be part of the large, emotional and fresh Team of the Carnival of Rethymno and share, create, have fun and experience things that nobody wants to miss.

We invite you to create and share this experience, having in our mind and our heart the fact that when people cooperate, every day becomes special and life itself becomes more beautiful. It is as simple as that.

Δευτέρα 23 Δεκεμβρίου 2013

Goût de Noël grec




Traditionnellement, la période des vacances de Noël en Grèce dure 12 jours, la veille de Noël jusqu'au 6 janvier, jour de l’Epiphanie. Pendant ces douze jours, de nombreuses coutumes sont célébrées à travers tout le pays, qui varie d’une région à l’autre.

La gastronomie a tout un rôle à jouer tout au long de cette période festive. Le 25 décembre, la famille se rassemble pour le repas de Noël qui clôture une période de jeûne de 40 jours. A la table de Noël, on trouve le ‘’Christopsomo’’ (le ‘’pain du Christ’’), qui est un pain rond ornementé de diverses représentations et décorations. De plus, le repas de Noël est constitué de dinde farcie.

Les sucreries qu’on offre pendant cette période festive symbolisent la bonne chance. Des gâteaux à base de semoule, huile d’olive, sirop de miel et recouverts de noix, dits ‘’melomakarona’’, symboles la fécondité et le bien-êtrem des sablés d’amande nappés de sucre glace, dits ‘’kourabiedes’’ mais aussi les ‘’diples’’, une preparation à base de farine qui est frite et puis trempée dans le miel, sont les plus caractéristiques. 

Dans le passé, les ‘’melomakarona’’ étaient offerts pour Noël, tandis que les ‘’kourabiedes’’ étaient offerts pour le Nouvel An. Cette distinction ne s’observe plus. 

N’oublions pas ‘’Vassilopita’’, le fameux gâteau du Nouvel An, dans lequel on cache traditionnellement une pièce de monnaie. Celui qui le trouve dans son morceau aura de la bonne chance pour toute la durée de l’année qui arrive. 


Κυριακή 17 Νοεμβρίου 2013

A Cabinet of Greek Curiosities: Strange Tales and Surprising Facts from the Cradle of Western Civilization





The ancient Greeks were a wonderful people. They gave us democracy, drama, and philosophy, and many forms of art and branches of science would be inconceivable without their influence. And yet, they were capable of the most outlandish behaviour, preposterous beliefs, and ludicrous opinions.

Like its companion volume, A Cabinet of Roman Curiosities, this is an uproarious miscellany of odd stories and facts, culled from a lifetime of teaching ancient Greek civilization. In some ways, the book demonstrates how much the Greeks were like us.

Politicians were regarded as shallow and self-serving; overweight people resorted to implausible diets; Socrates and the king of Sparta used to entertain their children by riding around on a stick pretending it was a horse. Of course, their differences from us are abundantly documented too and the book may leave readers with a few incredulous questions.

To ward off evil, were scapegoats thrown down from cliffs, though fitted out with feathers and live birds to give them a sporting chance of survival? Did a werewolf really win the boxing event at the Olympic Games? Were prisoners released on bail so that they could enjoy dramatic festivals? Did anyone really believe that Pythagoras flew about on a magic arrow? Other such mysteries abound in this quirky and richly illustrated journey into the "glory that was Greece."

Κυριακή 9 Ιουνίου 2013

Φωτογραφίες μιας ξεχασμένης Κρήτης, από τον Φρεντερίκ Μπουασονάς.

Γέφυρα Πρέβελη
Κάπου στη Μεσσαρά
Κανάλι Ελούντας



Ο Φρεντερίκ Μπουασονά (Γαλλικά: Fred Boissonnas), ήταν Γαλλοελβετός φωτογράφος.
Την περίοδο 1900 - 1930 επισκέφθηκε αρκετές φορές την Ελλάδα αποτυπώνοντας με την φωτογραφική του μηχανή όψεις της ελληνικής κοινωνίας. Το 1903 επισκέφθηκε για πρώτη φορά την Ελλάδα μαζί με τον Ντανιέλ Μπο - Μποβί, πρύτανη της Σχολής Καλών Τεχνών της Γενεύης.

Μαζί με τον Ντανιέλ και τον κυνηγό Χρήστο Κάκαλο κατέκτησε για πρώτη φορά την κορυφή του Ολύμπου, τον Μύτικα, τον Αύγουστο του 1913. Το τελευταίο του ταξίδι στην Ελλάδα το πραγματοποίησε το 1930 οπότε και επισκέφθηκε το Άγιο Όρος.

Μεταξύ άλλων επισκέφθηκε την Πελοπόννησο, την Ανδρίτσαινα, την Αθήνα, την Ιθάκη, την Κρήτη κ.α. Συνοδοιπόρος σε πολλά ταξίδια του στην Ελλάδα υπήρξε ο ελληνιστής Βικτόρ Μπεράρ.

Το αρχείο του με τις ελληνικού περιεχομένου φωτογραφίες του φυλάσσεται στο Μουσείο Φωτογραφίας της Θεσσαλονίκης.

Με φόντο τον Ομαλό
Χωριό Λάκοι Χανίων
 
Βαρελάδικο στο Ρέθυμνο

Λιμάνι Χανίων


Δευτέρα 6 Μαΐου 2013

Το έθιμο του αρμέγματος των προβάτων του Άη Γιώργη αναβίωσε στην Ασή Γωνιά.




Οι κτηνοτρόφοι του χωριού οδήγησαν από νωρίς το πρωί τα κοπάδια τους σε χώρο δίπλα στην εκκλησία, όπου τα ευλόγησε ο ιερέας του χωριού για να μοιράσουν στη συνέχεια το γάλα στους εκατοντάδες επισκέπτες που και εφέτος βρέθηκαν στο ονομαστό πανηγύρι.

Πιστοί από κάθε γωνιά της Κρήτης αλλά και ξένοι τουρίστες επισκέφθηκαν την Ασή Γωνιά για να τιμήσουν τη χάρη του Αγίου αλλά και να παρακολουθήσουν την τελετή της ευλογίας των προβάτων Όπως η παράδοση ορίζει οι κτηνοτρόφοι οδηγούν τα κοπάδια των προβάτων τους από τις παρυφές των Λευκών Ορέων στην εκκλησία του 'Αη Γιώργη, πριν ο ήλιος χαράξει.

Μάλιστα όπως συνηθίζεται έπρεπε σε κάθε ζώο χωριστά να κρεμάσουν από ένα κουδούνι. Μετά τη θεία λειτουργία, οι κτηνοτρόφοι άρχισαν το άρμεγμα των ζώων για να μοιράσουν το γάλα στους προσκυνητές, αφού πρώτα τα ευλογήσει ο ιερέας, όπως ορίζει η παράδοση. Για κάποιους, το άρμεγμα των προβάτων συμβολίζει την αλληλεγγύη που πρέπει να έχουν οι άνθρωποι μεταξύ τους, γι αυτό άλλωστε και το γάλα διανέμεται σε όλους. Λέγεται δε ότι συμβολίζει και το τάμα που έχουν οι κάτοικοι στον 'Αη Γιώργη, ως προσδοκία και προσμονή προστασίας από κάθε κακό.

Το πανηγύρι είναι άρρηκτα συνδεδεμένο με το έθιμο που κληρονόμησαν οι Ασηγωνιώτες από τους προγόνους τους. Συνοδεύεται μάλιστα από θρύλους. Οι κάτοικοι του χωριού έχουν πολλές ιστορίες να διηγηθούν για αυτό το πατροπαράδοτο έθιμο.

Σύμφωνα με μια από αυτές, κάποτε, ένας κτηνοτρόφος αρνήθηκε να οδηγήσει το κοπάδι του στην εκκλησία του Αγίου Γεωργίου, προφασιζόμενος πως η απόσταση ήταν μεγάλη και τα ζώα του κουράζονται. Είπε στους γιούς του να πάνε στη χάρη του Αγίου μόνο γαλακτοκομικά προϊόντα, κι έτσι έκαναν. Το ίδιο βράδυ ο κτηνοτρόφος ενώ βρισκόταν στο βουνό, αισθάνθηκε μια ράβδο να τον χτυπά σε όλο του το κορμί, χωρίς να βλέπει κανέναν γύρω του.

Η Ασή Γωνιά έχει συνδεθεί με το μοναδικό έθιμο στην Κρήτη της ευλογίας των κοπαδιών την ημέρα του Αγίου Γεωργίου. Οι κτηνοτρόφοι της περιοχής θεωρούν προστάτη τους τον Αη-Γιώργη τον Τροπαιοφόρο και έτσι κάθε χρόνο συρρέουν με τα κοπάδια τους στην εκκλησία του Αη-Γιώργη του Γαλατά όπως τον ονομάζουν. 

Η εκκλησία βρίσκεται στην πλατεία του χωριού κι είναι ιδιαίτερο το θέαμα των αιγοπροβάτων να έχουν περικυκλώσει τις προτομές του Βενιζέλου και του Γύπαρη περιμένοντας τη σειρά τους να κατέβουν στο εκκλησάκι . Το έθιμο είναι πολύ παλιό και κανείς δεν μπορεί να πει πότε ακριβώς ξεκινά. Ωστόσο σύμφωνα με κάποιους γινόταν ακόμα και από την περίοδο της Ενετοκρατίας συνεχίστηκε επί Τουρκοκρατίας και συνεχίζεται μέχρι και σήμερα.

Οι κάτοικοι της ορεινής κοινότητας λένε ότι γίνεται από τότε που υπάρχει το χωριό.Τα ζώα που οδηγούνται στο πανηγύρι υπολογίζονται στις 30.000 καθώς θεωρείται αδιανόητο για κάποιον Ασηγωνιώτη βοσκό να μην οδηγήσει τα πρόβατα του να ευλογηθούν τη μέρα αυτή. Ακόμα κτηνοτρόφοι που έχουν τα μαντριά τους σε άλλες περιοχές, αρμέγουν τα ζώα τους και πηγαίνουν το γάλα στον Άγιο.

Κυριακή 5 Μαΐου 2013

Les festivités pascales à la grecque




Le climat estival et la mer turquoise sont les premiers atouts qui viennent à l’esprit lorsque l’on évoque les terres helléniques. Cependant, en vivant en Grèce on est très vite séduit par une autre spécificité du pays, celle du respect des traditions, et de la ferveur qu’elles suscitent. 

Fin avril, ciel bleu, soleil chauffant, premiers bains de mer et escapades dans les îles… c’est aussi l’arrivée des festivités pascales, une semaine colorée de traditions. Dans la religion orthodoxe, qui concerne 97% de la population grecque, Pâques est la fête la plus importante. La Semaine Sainte est alors pour l’ensemble des grecs, pratiquants ou non, une période pleine de différents rituels répétés avec enthousiasme. En effet, si tous les grecs ne suivent pas scrupuleusement le jeûne qui interdit l’alcool et la nourriture d’origine animale, l’ambiance générale est unanime : exaltation des traditions et festivités en prévision. 

Depuis le Lundi saint, consacré d’ailleurs selon la tradition au nettoyage des maisons, une question est sans cesse répétée au fil des conversations : « que fais-tu pour les fêtes de Pâques ? ». La question se pose car le rituel principal de cette célébration est de s’évader du quotidien citadin pour retrouver son village ou son île en famille ou entre amis. C’est donc une humeur d’effervescence qui envahit la ville à l’approche du Dimanche de Pâques. 

Outre l’organisation d’un éventuel départ, un autre indice festif vient s’introduire dans le paysage traditionnel : l’œuf rouge. En effet, rien de plus intriguant pour un étranger à Athènes que de voir ces curieux œufs rouges envahir, en grand nombre, les marchés et les boulangeries. Ils sont au cœur d’un rituel du repas dominical de Pâques (constitué principalement de l’agneau grillé) au cours duquel chacun cogne son œuf rouge à celui de son voisin, l’heureux qui garde son œuf intact peut alors s’estimer chanceux pour l’année. La présence de ces œufs peints en rouge, symbole du sang du Christ, dans tous les magasins et foyers et même dans la brioche de Pâque (τσουρέκι) illustre cet engouement général autour de l’attente de Pâques.

Encore une fois, je suis émerveillée par tant de pérennité des traditions et de ferveur dans leur répétition. Cette semaine, jeunes et moins jeunes, les amis, comme les commerçants ou encore les enfants, tous n’ont pas pu cacher leur impatience à la venue du Dimanche de Pâques en me décrivant avec enthousiasme chaque rituel de la tradition pascale. L’impatience est contagieuse, j’ai hâte moi aussi de découvrir, dimanche, cette euphorie de Pâques.

Cette admiration face à ces rituels enjoués de Pâques est à l’image de mon séjour à Athènes, peuplé d’évènements et rencontres qui ont amplifié jour après jour mon affection pour ce pays. Un pays aimé par ces habitants, qui le manifestent par des traditions festives et chaleureuses perpétuées avec tant de joie qu’on ne peut que se laisser séduire. 

Joséphine Faisant GrèceHebdo.

Τρίτη 19 Μαρτίου 2013

Les fruits confits au sirop, un gâteau ‘à la cuillère’




La tradition alimentaire grecque a toujours eu une variété d'édulcorants naturels à proposer, tout à fait différents des pâtisseries à base de beurre de la cuisine européenne. Des ingrédients crus comme les fruits, le miel, les figues, la molasse de raisin, les noix ou le sésame ont constitué la base de la pâtisserie grecque dès l'antiquité. Grèce Hebdo consacre cette édition de ''produits alimentaires grecs'' au gâteau le plus ordinaire et en même temps le plus aimé de la famille grecque, le gâteau ''à la cuillère''. 

Il s'agit de fruits et de quelques végétaux confits au sirop, une recette simple datant de l'ère byzantine et née non seulement de la gourmandise mais aussi de la nécessité de conserver les aliments. Avant même l'apparition du sucre, les fruits ont été conservés dans du miel. 
Presque tous les fruits peuvent être confits au sirop, les différentes régions du pays ayant leurs spécialités, comme une variété d'aubergine en Crète, les pistaches en Egine, ou la petite pomme 'firiki' du mont Pélion, en Magnésie. Même les pétales d'une variété spéciale de rose sont délicieusement confits au sirop! Certains fruits (p.ex. la cerise) sont d'abord dénoyautés et d'autres, comme le coing et la carotte, grattés. Quant aux agrumes, c'est la chair qui est confite au sirop. Après avoir été sélectionnés un par un, les fruits sont cuits avec du sucre pendant des heures afin qu'un sirop dense soit préparé. Il est impératif que la texture des fruits ne soit pas altérée, qu'ils ne soient pas abîmés et qu'ils conservent leur arôme et goût original. 
On dit que pour préparer ce gâteau on a besoin ''d'une grande patience et d'une grande casserole''. Il y a beaucoup de variations de la recette de base, dépendant du fruit qui est confit, en ajoutant des herbes, des épices ou des noix. Par exemple, un peu de jus de citron est ajouté pour préserver la couleur originale du fruit. Souvent, des bâtons de cannelle ou des amandes blanchies complètent le gâteau. Malgré leur goût sucré, les ''gâteaux à la cuillère'' constituent un dessert sain, naturellement préparé, sans lipides et riche en vitamines et minéraux.
L'image de grands pots en verre pleins de fruits confits au sirop dans la cuisine de grand-mère est un souvenir d'enfance que tous les Grecs partagent. L'art, transmis de génération en génération, est lié aux grands évènements de la famille grecque mais également aux joies de la vie quotidienne. 

Servis à la cuillère, d'où leur nom en grec, ces fruits au sirop ont été le dessert traditionnel des fiançailles et un symbole d'hospitalité à la grecque. De plus, ils ont toujours accompagné parfaitement le café grec et les glaces. Aujourd'hui, ce dessert jouit d'une vraie renaissance. Il est professionnellement préparé par des associations commerciales de femmes de toutes les régions grecques, qui utilisent la même recette et les mêmes ingrédients que leurs grand-mères. Les grands pâtissiers grecs l'utilisent de plus en plus dans leurs créations. Le ''gâteau à la cuillère'' est l'un des produits traditionnels exportés de la Grèce.

Πέμπτη 7 Μαρτίου 2013

Tsiknopemti (Greek Mardi Gras)




Tsiknopempti is the Thursday during Carnival or the "Greek Mardi Gras" period which marks the beginning of the last weekend that observant Greek Orthodox Church member can "legally" eat meat. 

Because of this, everyone rushes to prepare and enjoy their favourite’s meat dishes, creating a cloud of smoke where it is being cooked. This gives Tsiknopempti one of its other common names, "Smoke Thursday" or "Smoked Thursday". 

It is also called "Barbecue Thursday" or "Grilled Thursday" by some. It's a popular day for going out to eat and enjoying as many different meats as possible. It can also be called, as a joke, "Feast of the Carnivores".

In English, Mardi Gras means "Fat Tuesday" and so Tsiknopempti is sometimes also called "Fat Thursday" - which is logical as the cooking of all that meat results in vast quantities of fat dribbling down onto the coals.

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