Le climat estival et la mer turquoise sont les premiers atouts qui viennent
à l’esprit lorsque l’on évoque les terres helléniques. Cependant, en vivant en
Grèce on est très vite séduit par une autre spécificité du pays, celle du
respect des traditions, et de la ferveur qu’elles suscitent.
Fin avril, ciel bleu, soleil chauffant, premiers bains de mer et escapades
dans les îles… c’est aussi l’arrivée des festivités pascales, une semaine
colorée de traditions. Dans la religion orthodoxe, qui concerne 97% de la
population grecque, Pâques est la fête la plus importante. La Semaine Sainte
est alors pour l’ensemble des grecs, pratiquants ou non, une période pleine de
différents rituels répétés avec enthousiasme. En effet, si tous les grecs ne
suivent pas scrupuleusement le jeûne qui interdit l’alcool et la nourriture
d’origine animale, l’ambiance générale est unanime : exaltation des traditions
et festivités en prévision.
Depuis le Lundi saint, consacré d’ailleurs selon la tradition au nettoyage
des maisons, une question est sans cesse répétée au fil des conversations : «
que fais-tu pour les fêtes de Pâques ? ». La question se pose car le rituel
principal de cette célébration est de s’évader du quotidien citadin pour retrouver
son village ou son île en famille ou entre amis. C’est donc une humeur
d’effervescence qui envahit la ville à l’approche du Dimanche de Pâques.
Outre l’organisation d’un éventuel départ, un autre indice festif vient
s’introduire dans le paysage traditionnel : l’œuf rouge. En effet, rien de plus
intriguant pour un étranger à Athènes que de voir ces curieux œufs rouges
envahir, en grand nombre, les marchés et les boulangeries. Ils sont au cœur
d’un rituel du repas dominical de Pâques (constitué principalement de l’agneau
grillé) au cours duquel chacun cogne son œuf rouge à celui de son voisin,
l’heureux qui garde son œuf intact peut alors s’estimer chanceux pour l’année.
La présence de ces œufs peints en rouge, symbole du sang du Christ, dans tous
les magasins et foyers et même dans la brioche de Pâque (τσουρέκι) illustre cet engouement général autour
de l’attente de Pâques.
Encore une fois, je suis émerveillée par tant de pérennité des traditions et de ferveur dans leur répétition. Cette semaine, jeunes et moins jeunes, les amis, comme les commerçants ou encore les enfants, tous n’ont pas pu cacher leur impatience à la venue du Dimanche de Pâques en me décrivant avec enthousiasme chaque rituel de la tradition pascale. L’impatience est contagieuse, j’ai hâte moi aussi de découvrir, dimanche, cette euphorie de Pâques.
Encore une fois, je suis émerveillée par tant de pérennité des traditions et de ferveur dans leur répétition. Cette semaine, jeunes et moins jeunes, les amis, comme les commerçants ou encore les enfants, tous n’ont pas pu cacher leur impatience à la venue du Dimanche de Pâques en me décrivant avec enthousiasme chaque rituel de la tradition pascale. L’impatience est contagieuse, j’ai hâte moi aussi de découvrir, dimanche, cette euphorie de Pâques.
Cette admiration face à ces rituels enjoués de Pâques est à l’image de mon
séjour à Athènes, peuplé d’évènements et rencontres qui ont amplifié jour après
jour mon affection pour ce pays. Un pays aimé par ces habitants, qui le
manifestent par des traditions festives et chaleureuses perpétuées avec tant de
joie qu’on ne peut que se laisser séduire.
Joséphine Faisant GrèceHebdo.
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