Périclès
Hoursoglou, réalisateur, scénariste et producteur grec, né à Athènes en 1955,
appartient à cette nouvelle génération des réalisateurs qui mettent ‘’l’Homme’’
au centre de leur intérêt. Après des études de mathématiques, il se consacre à
la cinématographie et, de 1976 à 1992, Hoursoglou travaille comme assistant aux
côtés de plusieurs réalisateurs, dont Pantélis Voulgaris.
Il commence sa carrière cinématographique avec deux courts métrages, Les boutons de manchette (1980) et Blind System (1983). Vient, ensuite, Style (1987), film télévisé qui raconte le quotidien d’un couple aux grandes ambitions et aux projets d’une vie luxueuse.
Il commence sa carrière cinématographique avec deux courts métrages, Les boutons de manchette (1980) et Blind System (1983). Vient, ensuite, Style (1987), film télévisé qui raconte le quotidien d’un couple aux grandes ambitions et aux projets d’une vie luxueuse.
En 1993, Hoursoglou réalise le 1er long métrage intitulé Lefteris Dimakopoulos. Il s’agit du parcours de Lefteris, le protagoniste, qui débute pendant l’époque de la dictature des colonels.
On y suit, également, son voyage en Grèce et en Allemagne pour aboutir à la période où Lefteris est déjà un ingénieur reconnu. Le film a reçu plusieurs distinctions au Festival International du Film de Thessalonique (dont meilleur film/nouveau réalisateur/décor/costumes).
Suit en 1997 Le Monsieur en gris, également primé au Festival
International du Film de Thessalonique. Ce film suit un fonctionnaire au moment
de sa retraite, incapable de vivre le rêve d’une aventure extra-conjugale.
Les Yeux de la nuit (2003) parle de la solitude et de l’espor pour un
avenir meilleur. Ce film sensible porte sur le caractère essentiel du contact
humain et de l’indulgence envers les autres.
Le gérant (2009) raconte la vie d’un homme à la
cinquantaine qui ne pouvant plus faire face à ses problèmes, décide alors de se
consacrer aux autres.
Hoursoglou est un réalisateur qui sensible aux gens ordinaires, dépourvus
de parole à l’heure actuelle. L’auteur montre une préférence pour la
vulnérabilité et les erreurs de ses protagonistes.
Le petit journal.
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