Nikos Perakis
s’inscrit parmi les réalisateurs les plus chers au public grec, grâce à son
style moderne, humoristique, voire sarcastique.
Né en 1944, à Alexandrie, en Egypte, il a effectué des études des
beaux-arts à Munich et a travaillé comme décorateur de théâtre ainsi que
directeur artistique dans des films allemands.
Il apparaît au cinéma grec vers la fin des années ‘70 et en 1984, il tourne
son film le plus réussi, une œuvre légende de la comédie cinématographique
grecque moderne. Intitulé "Planque et Camouflage", c’est un film
autobiographique qui raconte de façon amusante et satirique les aventures d’un
groupe de jeunes hommes qui sont en train d’effectuer leur service militaire
quand la dictature des colonels s’installe en 1967. A travers leurs
histoires et situations drôles et absurdes, Perakis se moque de la discipline
superficielle et de la prétention ridicule qui caractérisaient l’armée.
Le film fait un grand succès commercial, grâce à son thème marrant et aux interprétations très remarquables du cast. Toute une génération de comédiens surgit de ce film, tels que Yorgos Kimoulis et Nikos Kalogeropoulos. En outre, sa valeur artistique est aussi reconnue, car il gagne quatre prix au Festival International du cinéma de Thessalonique et il participe au Festival de Berlin. Perakis a tourné trois suites de la "Planque", en 2005, en 2008 et en 2011. De plus, il a réalisé une version télévisée de la même histoire en 2005.
Le film fait un grand succès commercial, grâce à son thème marrant et aux interprétations très remarquables du cast. Toute une génération de comédiens surgit de ce film, tels que Yorgos Kimoulis et Nikos Kalogeropoulos. En outre, sa valeur artistique est aussi reconnue, car il gagne quatre prix au Festival International du cinéma de Thessalonique et il participe au Festival de Berlin. Perakis a tourné trois suites de la "Planque", en 2005, en 2008 et en 2011. De plus, il a réalisé une version télévisée de la même histoire en 2005.
"Quatre cents coups" (Vios kai Politeia) est le titre de son
prochain film, lancé en 1987. Ici, le réalisateur met au centre de son histoire
un citoyen indigné par une société en décadence. Il décide de protester contre
tout ce qui l’embête en menaçant d’une bombe le système des télécommunications
du pays. Il s’agit d’une tragicomédie qui va aux extrêmes pour dénoncer le
mauvais fonctionnement des medias et des institutions sociales en général, ce
qui rend le film particulièrement actuel.
Perakis a créé jusqu'à maintenant une quinzaine de films, pour la plupart
desquels il a aussi écrit le scenario. Tous se distinguent par un regard
original, critique de la réalité sociale en Grèce contemporaine et de ses
caractères typiques.
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