Alexis Tsipras, le chef de file
de la SYRIZA, a dénoncé avec force le gouvernement de coalition des trois
partis d'avoir décidé le bradage du pays, prenant la parole samedi après-midi dans
le cadre du débat parlementaire sur le programme de gouvernement, qui doit se
clôturer dimanche soir à minuit par un vote de confiance.
M. Tsipras, qui a soutenu que les
déclarations du premier ministre, la veille, sur le programme de gouvernement
constituent un acte de "vente généralisée" de la Grèce, a accusé M.
Samaras d’avoir eu une tactique pré-électorale irresponsable, en disant des
mensonges au peuple grec pour accéder au pouvoir.
“La renégociation a pris fin le
soir du 17 juin. Ceux qui y ont cru ont été dupes. Après s’être éloigné du
comptoir, aucune erreur n’est reconnue, c’est là notre philosophie”, a noté M.
Tsipras.
Le chef de file de l’opposition a
parlé de la “co-gouvernance d’un grand compromis”, qui conduit à la recette la
plus erronée qui soit, estimant que le fait que M. Samaras ait reconnu que le
programme de convergence a déraillé de ses objectifs constitue un aveu de
faillite absolue.
“Vous posez, comme condition aux
changements structurels, de poursuivre l’accélération du programme de
dévaluation intérieure, à savoir de la récession et de la démolition jusqu’à
épuisement du pays”, a lancé M. Tsipras, avant de conclure que “l’aveu du
nouveau ministre des Finances que nous ne pouvons rien demander constitue le
dogme catastrophique du nouveau gouvernement”.
Par ailleurs, M. Tsipras a averti
le gouvernement tripartite qu’il devra rendre des comptes s’il ose brader le
patrimoine public dans le cadre de son programme de mise en valeur des biens de
l’Etat. “Le peuple grec a le droit de ne pas reconnaître des accords qui
braderont le patrimoine public pour un sou”, a-t-il insisté.
Source : amna
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