Plusieurs
journaux relèvent que le Pasok et la Gauche démocratique ont déposé hier au
Parlement une proposition de loi sur « la non-ratification de l’acte législatif
» concernant la fermeture de l’ERT.
Deux autres propositions de loi ont été
déposées sur « l’annulation de l’acte législatif »,l’une par SYRIZA et l’autre
par les Grecs indépendants. Par ailleurs, les Grecs indépendants ont proposé le
dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement. Cette proposition a été
rejetée par SYRIZA, selon lequel « la motion de censure contre le gouvernement
viendra du peuple ».
Une réunion a eu
lieu hier soir entre MM. Vénizélos et Kouvelis. A l’issue de cette réunion, les
deux partenaires gouvernementaux ont appelé le PM à organiser une réunion
tripartite pour trouver une solution. « Le gouvernement est soutenu par trois
partis. Par conséquent, l’unité sans faille du gouvernement présuppose
l’entente des trois partis», a déclaré M. Kouvelis, en ajoutant : « L’instance
publique de radiotélévision a sans doute besoin d’être restructurée, mais la
restructuration de l’organisme doit intervenir avec l’ERT ouverte. C’est
inacceptable que l’audiovisuelpublic soit fermé ».
De son côté, M. Vénizélos a
déclaré : « Les trois partis participant au gouvernement ont déployé jusqu’à
présent des efforts énormes. Nous pouvons poursuivre les efforts à condition
qu’il existe une relation sincère, sur un pied d’égalité institutionnelle et un
débat ouvert sur les besoins et les priorités du pays. Nous voulons tous une
réforme radicale de l’administration et du secteur public, une réforme radicale
de l'ERT, mais celle-ci doit être votée au Parlement l’ERT restant ouverte ».
Dans une allocution hier, à l’occasion d’une manifestation organisée par la
Chambre de commerce et d’industrie d’Athènes, le PM, M. Samaras a pour sa part
déclaré : « Nous ne fermons pas la radiotélévision publique, comme certains le
soutiennent. Au contraire c’est à partir de maintenant que nous aurons une
vraie radiotélévision publique.
Nous allons mettre en œuvre la réforme la plus
audacieuse jamais réalisée dans le domaine des médias en Grèce ». Le PM a
souligné que l’ERT a été « le symbole de la non-transparence et du gaspillage
», s’est référé à « l’hypocrisie d’un système qui a conduit la Grèce à la
situation actuelle » et au « corporatisme qui a imposé le silence aux médias »
en qualifiant les évolutions récentes de « dernières convulsions d’un régime de
privilèges, en train de s’effondrer »
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